[poètes] Louis Brauquier
2013-04-17 10:27:26
Une vie faite d'exil et de retours. Des escales, des voyages et des errances, plusieurs affectations professionnelles, des hivernages prolongés. On a calculé le nombre d'années vécues par Louis Brauquier loin de Marseille, sa ville natale : au total, en Égypte ou bien Au-dela de Suez, pas moins de trente-six années, presque la moitié de son existence. Louis Brauquier est né au début du siècle dernier, le 14 août 1900. Il s'éteignit à Paris, le 7 septembre 1976. Il était venu voir dans la capitale son ami Gabriel Audisio qui venait d'être hospitalisé ; une congestion cérébrale l'emporta. Au lendemain...
Numéro 3-Printemps 2013 | Iberic@l, revue d'études ibériques et latino-américaines
2013-04-16 10:00:57
Hommage au poète péruvien Adolfo WestphalenSee it on Scoop.it, via Revues
RoToR#9 (avril 13)
2013-04-16 09:20:20
avec notamment des textes de Patrick Beurard-Valdoye. See it on Scoop.it, via Revues
[notes sur la création] Jean-Yves Jouannais
2013-04-15 10:12:14
« Quant à moi, cher Enrique, je veux souffrir de fièvres obsidionales, ces pathologies qui se font jour parmi les populations de villes assiégées. Liées à la malnutrition et au caractère anxiogène des guerres, elles témoignent surtout de la manière dont une obsession assiège un esprit. Assiéger c'est obséder. Obsidere a produit ces deux verbes, lesquels décrivent la même action. Être en tant qu'individu, l'objet d'une obsession, c'est en être assiégé au même titre qu'une ville peut être soumise à un blocus. Les artistes n'ont pas d'idées, c'est d'avantage une obsession qui les possède. On peut tourner autour des idées....
[anthologie permanente] Wolfgang Schlenker (1964-2011)
2013-04-15 09:18:24
plus moins zéro l’évolution s’accomplit ou bien par poussées ou bien métabolisme pendant que l’absence érige son grillage sacré un entrelacs de clôtures semi-conducteur fait de relations et oppositions mort des abeilles et photosynthèse eau de fonte d’icebergs en vêlage comme elle se mêle à l’eau de mer à la lumière fossile en étoile ainsi que quelques autres choses amalgamées au service du collectif pour créer de nouvelles espèces biosystèmes arctiques et mutations pour l’aquarium de demain quand le monde que nous connaissons aura possiblement rétréci et que pourtant aucune information ne pourra remplacer le voyage et la rencontre, leur...
[poètes] Wolfgang Schlenker (1964-2011)
2013-04-15 09:11:57
Wolfgang Schlenker (1964-2011) est né à Nuremberg et a vécu à Berlin. Il a étudié la pédagogie sociale et la sinologie. Son projet « Kinderstrasse » est reconnu d’utilité publique et a été adopté dans plusieurs villes d’Allemagne ; il y invite des enfants d’école primaire à décrire la rue où ils habitent, en textes, dessins, vidéos (même en langue des signes). Il fut aussi un des traducteurs actuels en allemand de la grande et solitaire poète américaine du XIXème siècle Emily Dickinson. Difficile de lire certains poèmes de Wolfgang Schlenker sans penser à son suicide récent – comme pour...
Peinture et Poésie, le dialogue par le livre
2013-04-15 07:00:00
Déjà dans l’antiquité les Anciens avaient remarqué combien la poésie et la peinture vont de pair, lorsqu’ils considéraient le poète Homère comme « le meilleur des peintres ». De même Aristote, et plus tard le poète Horace dans son Art Poétique, déclaraient que la peinture et la poésie sont « comme deux sœurs ». Ce point de vue se poursuivra à la Renaissance, puis à l’époque classique. Depuis plus d’un siècle une grande complicité s’est manifestée entre peintres et poètes,...
[Poezibao Hebdo] du samedi 13 avril 2013
2013-04-13 10:43:42
Rappel : agenda, liens, informations sont désormais publiés ici Pour recevoir les mises à jour quotidiennes dans sa boîte aux lettres, voir ici Dernières parutions sur le site : [Carte blanche] •« Débris de tuer » de Matthieu Gosztola mis en musique par l'auteur à Rennes, par Sylvie Dupuis •'Poétique polymorphe, à propos de The H.D. Book de Robert Duncan', de Rachel Blau DuPlessis, traduction inédite d'Auxeméry [Notes de lecture] •'Celui des 'lames'' d'Anne-Marie Albiach, par Anne Malaprade [Anthologie permanente] •Ted Berrigan •William Blake •Jean-Pierre Verheggen [Anthologie « notes sur la création »] •Alberto Giacometti •Lorine Niedecker •Alberto Giacometti •Georges...
[Poezibao a reçu] du samedi 13 avril 2013
2013-04-13 10:31:44
Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. •Dominique Rabaté, Gestes Lyriques, coll. « Les Essais », Éditions Corti, 2013, 20€, (voir ici) •Jean-Michel Maulpoix, La Musique inconnue, coll. « En lisant, en écrivant », Éditions Corti, 2013, 16€, (voir ici) •John E. Jackson, Paul Celan, contre-parole et absolu poétique, « Les Essais », Éditions Corti, 2013, 20€, (voir ici) •Jean-Pierre Verheggen, Un jour, je serai prix Nobelge, Gallimard, 2013, 15,90€ (voir ici et lire un extrait) •Jean-Jacques Viton, Catwalk, illustrations de La Rochefaussen, coll. « Les Jockeys camouflés », Bazar Éditions, 2013, 20€ (voir...
La musique inconnue
2013-04-12 13:08:16
Nouveau livre publié aux éditions José Corti dans la collection « En lisant en écrivant » La musique me reste inconnue. Je ne suis pas musicien, et le corps du seul instrument dont je joue est rempli d’encre noire… Aussi ne lira-t-on … Continuer la lecture →
Les écorces des mots
2013-04-12 12:49:50
D’un voyage en Europe centrale, effectué en 2011, Sylvie Saliceti a rapporté ce livre de mémoire et de témoignage, « Je compte les écorces de mes mots » (Rougerie, 2013), une suite de poèmes qu’elle pourrait avoir écrits à même les écorces … Continuer la lecture →
Poème en regard
2013-04-12 10:47:14
Laure Albin-Guillot, 1879-1962, fut dans les années 1920-1940 une figure incontournable de la photographie. Le Musée du jeu de Paume nous offre, cette saison, l'occasion de la découvrir ou de la redécouvrir dans toute son originalité et sa modernité, du 26 février au 12 mai 2013. Il met à l'honneur ses nus féminins et masculins aussi remarquables par le cadrage et l'angle des prises de vue que par leur expressivité et leur sensualité. Il poursuit avec nombre d'œuvres réalisées à...
[notes sur la création] Pierre Reverdy
2013-04-12 09:58:32
« On croit que le plus grand artiste est celui qui sent, qui perçoit, qui observe le plus vivement, le plus profondément, le plus nettement. Non, le plus grand artiste est celui qui exprime le plus fortement, le plus justement, ce que parfois il ne perçoit que le plus confusément. Le rôle propre de l’artiste n’est pas la sensation, c’est l’expression, au détriment parfois de tout le reste. L’artiste est une machine à exprimer. » Pierre Reverdy, En vrac, 1929, cité par Antoine Emaz : « Approche d’une poétique par les notes » (Pierre Reverdy), dans Regards sur la poésie...
[anthologie permanente] Jean-Pierre Verheggen
2013-04-12 09:56:42
Jean-Pierre Verheggen publie Un jour, je serai prix Nobelge, aux éditions Gallimard. Extrait du chapitre 3, « Professions et petits métiers d’appoint, exercés parallèlement à mes activités d’écrivain » Couchettiste contrôleur sur les TTPV Oui ! Les TTPV ! Les Trains Touristiques à Petite Vitesse ! Comme dans les siècles passés ! Les tortillards – les vrais !- comme les nommait Marcel Proust qui les adorait ! Les tchouf-tchoufards qui ne vous refilaient pas un de ces insupportables torticolis d’enfer à force – comme il est d’usage aujourd’hui ! – de vous faire mouvoir la tête d’avant en arrière pour...
[En feuilletant] : Jean-Jacques Viton et Annie Zadek
2013-04-11 15:58:22
[En feuilletant] : Jean-Jacques Viton et Annie Zadek Un livre qui arrive par la poste (c’est presque tous les jours !), un premier « contact » (plaisir, agacement, curiosité éveillée) et ces quelques mots, parfois. Ni une note, ni un extrait : une r ubrique libre, sans contrainte, ni de contenu, ni de périodicité. Ce jeudi 11 avril 2013, plaisir de voir arriver les deux premiers livres d’une nouvelle collection, « Les Jockeys camouflés », dirigée par Liliane Giraudon. « Collection de littérature qui se place sous la protection de Pierre Reverdy. Format de poche chic : un écrivain, un...
[anthologie permanente] William Blake
2013-04-10 10:33:28
Réponse de la terre La Terre se redressa Au fond de la nuit terreur & ombre. La lumière se sauva : Froid de pierre sombre ! Ses boucles devinrent gris désespoir. « Au rivage des eaux enfermée Par l’étoile Jalousie je suis surveillée Glace et blancheur Tandis que j’entends qui pleure Le Père des hommes anciens. « L’égoïste père des Hommes ! Le peureux, le cruel, l’égoïste Jaloux ! Le plaisir Que la nuit enchaîne Convient-il aux Jeunes Gens aux Vierges du matin ? « Le printemps cache-t-il sa joie Quand bourgeons et fleurs se déploient ? Et le semeur...
[notes sur la création] Lorine Niedecker
2013-04-09 10:21:01
Travail de poète Grand-père me disait : Apprends un métier J’ai appris à rester à mon bureau à condenser Pas de chômage dans cette condenserie Extrait de Louange du lieu, et autres poèmes, de Lorine Niedecker, Traduit de l’américain par Abigail Lang, Maïtreyi et Nicolas Pesquès. Coédition Corti/Prétexte, p.79 [choix d’Antoine Emaz]
Patricia Cottron-Daubigné | Croquis-Démolition
2013-04-09 07:00:00
Patricia Cottron-Daubigné est professeur de latin dans le marais Poitevin. Elle a publié dans de nombreuses revues telles que Décharge, Friches, Poésie première, Triages, Contre-allée, et plusieurs recueils dans la petite édition, notamment Soc et Foc, Tarabuste et l’Idée Bleue. Ce sont les éditions de la Différence qui ont fait paraître Croquis Démolition. Il s’agit d’un petit livre de prose poétique, moins de cent pages, mais qui pèse son poids d’humanité. L’auteure y fait le récit, avec ses mots de...
Paul Valéry | Le dernier poète classique
2013-04-08 21:56:08
Le 20 juillet 1945, meurt à Paris, Paul Valéry, un monument de la littérature. On lui fait des funérailles nationales, couronnement d’un ensemble de reconnaissances officielles. Né en 1871, à Sète, d’un père corse et d’une mère génoise, il fait des études de droit, commence à écrire de la poésie, influencée par les symbolistes, et en 1894, installé à Paris, il commence à travailler comme rédacteur au ministère de la guerre, où il se lie avec Paul Léautaud. Dans la...
Claude Esteban | Sur
2013-04-08 21:55:36
Récit Voilà que je reprends tout par le début comme s'il me fallait une fois de plus traverser le silence et c'est d'abord beaucoup de bruit dans la tête sans doute les restes d'un vieux rêve que je ne parviens pas à séparer de moi et c'est encore la menace d'un cri toujours plus loin sur la route et les pierres (...) in La mort à distance © Gallimard 2007, p.9 C'est par ces vers que s'ouvre le recueil posthume...
La Lune bleue au Printemps de Durcet
2013-04-08 14:50:52
Le dimanche 14 avril 2013, La Lune bleue présentera ses nouveautés au « Petit salon du livre de poésie de Durcet », de 11h à 18h. http://biloba.over-blog.com/categorie-1075353.html
Voyage au bout des doigts à la Maison de la Poésie
2013-04-08 14:34:12
Voici quelques photos de notre spectacle « Voyage au bout des doigts » qui s’est déroulé le mercredi 20 mars 2013 à la Maison de la Poésie de Saint Quentin-en-Yvelines. … Continuer la lecture →
[Carte blanche]
2013-04-08 10:38:43
En tant que musicienne et littéraire, je me suis souvent interrogée sur les liens qui existent entre musique et littérature. De nombreuses lectures de poèmes voient s'ajouter la présence d'un musicien ou d'une musicienne. Mais ce qu'on entend alors, c'est le texte + la musique. Au mieux, la musique met en valeur le texte, souligne des parcelles de lui qui étaient restées inaperçues, dans l'ombre. La question vaut alors d'être posée : lors d'une création qui fait se rejoindre voix et musique, peut-on relier musique et littérature au point de faire que la littérature soit contenue dans la musique, et...
[notes sur la création] Alberto Giacometti
2013-04-08 10:27:42
« Tout ce que je pourrai faire ne sera jamais qu’une pâle image de ce que je vois et ma réussite sera toujours en dessous de mon échec ou peut-être la réussite toujours égale à l’échec. Je ne sais pas si je travaille pour faire quelque chose ou pour savoir pourquoi je ne peux pas faire ce que je voudrais. Peut-être tout cela n’est qu’une manie dont j’ignore les causes ou une compensation pour une déficience quelque part. » Alberto Giacometti, Écrits, Hermann, 1990, p. 84 [choix de Catherine Pomparat (source)]
[anthologie permanente] Ted Berrigan
2013-04-08 10:18:51
XLIV Les feuilles mortes volent plus haut que les poupées ne voient Un chien de garde aboie dans la nuit Des fourmis joyeuses nidifient sur le faîte de mon arbre On ne trouve qu’une mescaline blanchâtre Anne m’écrit des poèmes et s’inquiète de ne pas “y arriver” Ron écrit des poèmes et s’inquiète de ne pas “y arriver” Pat s’inquiète mais ne travaille à rien et Gude s’inquiète pour sa vie sexuelle Nous sommes en 1959, et j’attends le courrier Qui se soucie du mardi (jour de la normalité Jacques Louis David) ? Boston a battu New York trois contre...
[poètes] Ted Berrigan
2013-04-08 09:51:22
Le poète américain Ted Berrigan est né le 15 novembre 1934. « Avec Franck O’Hara, John Ashbery et Ron Padgett, entre autres, il est associé à “l’école de New York des poètes”. Figure centrale du Poetry Project à Saint Mark’s Church-in-the-Bowery, dans l’East Village, Ted Berrigan a fondé dès 1963 la revue littéraire “C” et la maison d’édition “C Press”. Les Sonnets, son premier livre, publié en 1964, est devenu un classique de la poésie américaine, renouvelant la forme du sonnet et inspirant de nouvelles générations de poètes. “Lire Les Sonnets, écrit John Ashbery, c’est sentir ce que sera le...
Claude Esteban | sur
2013-04-08 07:00:00
Récit Voilà que je reprends tout par le début comme s'il me fallait une fois de plus traverser le silence et c'est d'abord beaucoup de bruit dans la tête sans doute les restes d'un vieux rêve que je ne parviens pas à séparer de moi et c'est encore la menace d'un cri toujours plus loin sur la route et les pierres (...) in La mort à distance © Gallimard 2007, p.9 C'est par ces vers que s'ouvre le recueil posthume...
[Poezibao Hebdo] du samedi 6 avril 2013
2013-04-06 10:02:25
Rappel : agenda, liens, informations sont désormais publiés ici Pour recevoir les mises à jour quotidiennes dans sa boîte aux lettres, voir ici Dernières parutions sur le site : Notes de lecture •'La Quatrième prose' d'Ossip Mandelstam, par Alain Paire •'Ces choses-là' de Marianne Alphant, par Anne Malaprade •'Merveille' et 'depuis qu'il n'y a plus de papillons sur terre il n'y a plus d'anges musiciens dans le ciel' de Pierre Garnier, par Jacques Morin « Anthologie permanente » •Auxeméry (avec Cummings et J. Demarcq) •Léon Deubel •Liliane Giraudon et Xavier Girard Anthologie « notes sur la création » •Nietzsche •Philippe...
[Poezibao a reçu] du samedi 6 avril 2013
2013-04-06 09:53:14
Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. •Anne-Marie Albiach, Celui des « lames », Eric Pesty éditeur, 2013, 9€ •Nicolas Pesquès, La face nord de Juliau, onze, douze, Flammarion, 2013, 18€ •Fernando Pessoa, Proses 1, 1912-1922 et Proses 2, 1923-1935, coll. Lire et Relire, Éditions de la Différence, réédition 2013 (1ère édition, 1988), chaque volume, 19€ - sur le site de l’éditeur •Jean-Claude Pinson, Poéthique, Une autothéorie, Champ Vallon, 2013, 25€ •Pierre Dhainaut, La Parole qui vient en nos paroles, L’Herbe qui tremble, 2013, 18€ - sur le site de l’éditeur •Jacques Rebotier, 22,...
[notes sur la création] Dylan Thomas
2013-04-05 10:15:21
« Le poème est, comme tous les poèmes, sa propre question et réponse, sa propre contradiction, son propre accord. Je demande seulement que ma poésie soit prise littéralement. Le but d'un poème est la marque qu'il imprime. Il est la balle et la cible, le bistouri, la tumeur et le patient. Un poème ne tend qu'à sa propre fin, qui est le dernier vers. Tout ce qui est au-delà est l'affaire problématique de la poésie, pas du poème. » Dylan Thomas, Ce monde est mon partage et celui du démon, traduit de l'anglais et préfacé par Patrick Reumaux, Éd. du...
[anthologie permanente] Liliane Giraudon et Xavier Girard
2013-04-05 10:12:49
Liliane Giraudon et Xavier Girard publient Histoires d’ail aux éditions un petit ouvrage à quatre mains, consacré à l’ail. Le diable d’ail Le geste chaque fois m’enchante. Frotter d’ail un grand saladier rond de Vallauris du plus beau jaune m’accorde au monde. L’idée autant que la vue de la chose me comble. Avant de succomber je n’avais jamais imaginé plus grand bonheur. Vous avez ôté sa chemise au caïeu, l’avez entaillé de peu ou seulement écorché au bord de la tablette et entre pouce et index l’avez tenu fermement puis frottassé en rond contre les parois brillantes avant d’écrabouiller le...
Paul Valéry | le dernier poète classique
2013-04-05 07:28:30
Le 20 juillet 1945, meurt à Paris, Paul Valéry, un monument de la littérature. On lui fait des funérailles nationales, couronnement d’un ensemble de reconnaissances officielles. Né en 1871, à Sète, d’un père corse et d’une mère génoise, il fait des études de droit, commence à écrire de la poésie, influencée par les symbolistes, et en 1894, installé à Paris, il commence à travailler comme rédacteur au ministère de la guerre, où il se lie avec Paul Léautaud. Dans la...
Le numéro 22 de la revue Borborygmes vient de paraître - Les ...
2013-04-04 10:34:43
Quand on connait les difficultés rencontrées par ces derniers afin de trouver un éditeur : c'est de l'ordre de la performance pure, frôlant parfois l'inconscience. La'>http://borborygmes.wordpress.com/les-anciens-numeros/'>La ...See it on Scoop.it, via Revues
[notes sur la création] Gilbert Pastor
2013-04-03 10:09:25
Je travaille sur des toiles de lin brutes que j'enduis moi-même avec un fond puis tout est mis en œuvre pour arriver à un résultat. Les doigts, les mains interviennent, je dessine et je peins à la fois jusqu'à ce que les premiers personnages puissent sortir d'une sorte de matière et de couleur. C'est la matière qui révèle à mesure les personnages dans la masse du tableau. Je ne commence jamais par un dessin précis, mais je construis et détruis sans cesse pour laisser surgir les formes. Je suis directement tributaire de la matière, elle me donne le chemin à...
[anthologie permanente] Léon Deubel
2013-04-03 09:58:20
Patrick Beurard Valdoye œuvre beaucoup pour la reconnaissance du poète Léon Deubel, disparu en 1913 (il se jeta dans la Marne, à l’âge de 34 ans). On peut lire cet article sur le site Sitaudis ou découvrir le dossier qu’il vient de consacrer au poète dans la dernière livraison de la revue Europe (n° 1008, avril 2013). Je travaille parfois… Je travaille parfois à naître D’un pays veiné de ruisseaux, Populeux de pins et de hêtres Et qui se décoche en oiseaux. C’est une terre recueillie Que la menace des hauteurs Rend grave à l’exemple des vies Sui qui pèse...
[poètes] Léon Deubel
2013-04-03 09:37:22
« Deubel était considéré comme l'un des plus importants poètes de son vivant. Il s'est suicidé un jour de juin 1913, dans la Marne, âgé de 34 ans, à bout d'une vie de chien qu'il voulut consacrer entièrement à la poésie. Il n'eut de cesse qu'il repoussât l'offre familiale réitérée de métier d'épicier de luxe. Disparu aussi après avoir pris soin de détruire ses manuscrits et sa correspondance. Son œuvre - essentiellement de sonnets - publiée de son vivant confidentiellement, fut rééditée en 1914 au Mercure de France. » (lire l’ensemble de ce texte) (Patrick Beurard Valdoye) Poète français, considéré...
[notes sur la création] Philippe Jaccottet
2013-04-02 10:54:41
À propos de poésie : l’essentiel, et le très mystérieux, est qu’il y a une façon de dire “la montagne”, par exemple, qui laisse apparaître (derrière elle, en elle ?) quelque chose comme de l’Être, et une autre qui ne le fait pas. Plus précisément : l’Être serait perceptible là où il y a le moins de “poésie” au sens formel, je veux dire de figures de rhétorique, de métaphores, d’ornements. Il m’a semblé quelquefois, ces dernières années, et j’en ai été frappé, que certains énoncés de faits parmi les plus simples étaient la cime de la poésie. Ainsi ces...
Salah Stétié et les peintres
2013-04-02 07:00:00
Peignant la terre Devant le tableau personne Derrière il y a la terre. Aveugle, noire, verte, aveugle. La terre et ses jardins. Et, au-delà du noir, la pression des couleurs Elles traversent la toile, déchirées déchirantes ¬ filtrées. Ce sont forces et ce sont lambeaux Lambeaux de force, haillons ontologie. Moments de temps morceaux d’espace, et l’inverse : Moments d’espace morceaux de temps, les uns tissant les autres, Atomes. Matière-esprit. Atomes. Danse. Danse. Le monde aveugle trempé de lumière déjà...
[notes sur la création] Nietzsche
2013-04-01 10:48:07
Ce n’est pas pour rien que l’on a été philologue, – on l’est peut-être encore –, ce qui veut dire professeur de lecture lente : — pour finir, on écrit lentement aussi. Maintenant non seulement cela fait partie de mes habitudes, mais c’est aussi mon goût, – un goût plein de malignité, peut-être ? – Ne plus rien écrire, qui ne réduise au désespoir toute espèce de gens “dans l’urgence”. C’est que la philologie est cet art noble, exigeant de qui lui rend honneur une chose avant toute autre : faire un pas de côté, se donner du temps, se...