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Actualités de la poésie française

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[anthologie permanente] Auxeméry (avec Cummings et J. Demarcq)


2013-04-01 10:43:43
Auxeméry salue ici la parution d’une nouvelle traduction de e.e. cummings par Jacques Demarcq Afin de saluer la parution de [une fois un] de e. e. cummings traduit par Jacques Demarcq (La Nerthe) pour peu (le printemps aidant que d’humeur à se multiplier par soi- même le lecteur de poèmes se prenne par les sentiments & ayant eu vent que monsieur cummings amer- loquace concocteur de lignes à haute tension avait décidé de parler français d’écrire idem & jouir de soi- même multiple de soi d’urgence qu’il se pose sans peser contre mais pour qu’il s’assoie sans surseoir & s’installe...


Le 14 avril 2013 : Petit salon du livre de poésie à Durcet


2013-03-31 18:47:06
Le dimanche 14 avril, de 10h à 18h, la Lune bleue présentera ses nouveautés au « Petit salon du livre de Poésie » au Printemps de Durcet. http://biloba.over-blog.com/categorie-1075353.html


Le 4 avril 2013 : La Lune bleue au Café Poésie à Marly-le-Roi


2013-03-31 18:39:23
Dans le cadre du Café-poésie animé par la poète Sabine Péglion, présentation en première partie de l’anthologie Pas d’ici, pas d’ailleurs avec Angèle Paoli et Sabine Huynh, puis en seconde partie, Lydia Padellec présentera son travail en tant que poète, haïjin et … Continuer la lecture →


[Poezibao Hebdo] du samedi 30 mars 2013


2013-03-30 10:05:57
Rappel : agenda, liens, informations sont désormais publiés ici Pour recevoir les mises à jour quotidiennes dans sa boîte aux lettres, voir ici Dernières parutions sur le site : Reportages et rencontres •« Le partage des voix », Annecy, 15 et 16 mars 2013 /I, autour de Béatrice Bonhomme (présentation par Jacques Ancet) •« Le partage des voix », Annecy, 15 et 16 mars 2013 /II, autour de Béatrice Bonhomme (dialogue avec James Sacré) Notes de lecture •'Où êtes-vous Edward Hopper ? de Béatrice Courraud, par Alain Helissen •'Elégies étranglées' d'Olivier Barbarant, par Ludovic Degroote Feuilleton •« Gradubidus » de...


[Poezibao a reçu] du samedi 30 mars 2013


2013-03-30 09:54:15
Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. •Elke de Rijcke, Västerås, Le Cormier, 2013, 19€, en savoir plus. •Michel Houellebecq, Configuration du dernier rivage, Flammarion, 15€ •Alexis Pelletier, Mains tenues, Amandier, 2013, 15€ •Frank Smith, États de faits, L’Attente, 2013, 9,50€ •Revue Europe, avril 2013, n° 1008, « Walter Benjamin » (et un dossier Léon Deubel par Patrick Beurard-Valdoye), en savoir plus. •Thalia Field, L’Amateur d’oiseaux, côté jardin, traduit de l’anglais (États-Unis) par Vincent Broqua, Olivier Brossard et Abigail Lang, Les presses du Réel, 2013, 15€, en savoir plus. •William Shakespeare, Sonnets, nouvelle traduction...


[notes sur la création] Yves di Manno


2013-03-29 10:35:31
Le travail poétique tel que nous l’entendons vient contredire l’idée du déroulement temporel qui structure nécessairement notre existence. De par cette plongée dans le langage, nous touchons bien – au moins par instants – à des plans de conscience qu’il nous est impossible d’atteindre autrement, hormis peut-être par le biais du rêve : mais ce grand continent reste pour l’essentiel englouti, comme on sait, étant donné le peu de prises que nous avons sur lui et les maigres récoltes que nous en ramenons extrait d’un entretien avec Matthieu Gosztola, pour Poezibao ○ La mise à distance de la conscience ordinaire,...


[anthologie permanente] Michel Houellebecq


2013-03-29 10:20:04
Michel Houellebecq publie Configuration du dernier rivage (parution le 17 avril) Le soir descend, porteur de paix et d’amertume ; Le sang bat dans les veines au rythme ralenti De la fin de journée ; les corps sont abrutis, Demain matin le ciel se couvrira de brume. Un air calme et cuivré circule entre les corps Qui se recouvrent d’huile et sourient à la mort, Programmés dans leurs gènes et dans leurs habitudes ; Un cerf-volant hésite, ivre de solitude. Le soir s’immobilise, le cerf-volant retombe ; L’enfant est devant lui, il contemple la tombe Dans les bâtons brisés, les...


[poètes] Michel Houellebecq


2013-03-29 10:07:32
Poète, essayiste, romancier et réalisateur, Michel Houellebecq est né Michel Thomas à la Réunion, le 26 février 1956 (acte de naissance), ou en 1958 (selon lui)(en savoir plus…)


Maurice Chappaz | Un poète physique


2013-03-29 07:27:46
Mon fils, aime et coupe-toi la langue Mon désir d’elle la fait ressembler à une carafe d’eau glacée qui circule en plein midi à la terrasse d’un café. Mon désir d’elle la pose sur la table telle une cathédrale claire et fragile, le litre et le verre. Mais mes lèvres balbutient de soif et cette transparence est pour mon esprit une nuit au milieu du jour. * Le soleil est fou de la fraîcheur des carafes. Elles s’environnent d’une écorce...


Nuno Júdice |


2013-03-28 07:00:00
Poésie D'où vient-elle – la voix qui nous déchira de l'intérieur, qui apporta la pluie noire de l'automne, et s'enfuit parmi les brouillards et les champs dévorés par les herbes ? Elle était ici – ici à l'intérieur de nous, comme si elle s'était toujours trouvée là ; et nous ne l'entendons pas, comme si elle ne nous parlait pas depuis toujours, là, à l'intérieur de nous. Et maintenant que nous voulons l'entendre, comme si nous l'avions re- connue jadis,...


[notes sur la création] Bourdieu (et Baudelaire)


2013-03-27 09:41:04
« [Baudelaire] dépossède le critique d’art du rôle de juger [...] et lui demande de se soumettre en quelque sorte à l’œuvre, mais avec une intensité tout à fait nouvelle de disponibilité créatrice, attachée à porter au jour l’intention profonde du peintre. » Pierre Bourdieu, Les Règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, Éditions du Seuil, 1992, rééd. « Points », 1998, p. 117-118 (Cité par Michèle Finck in Giacometti et les poètes, Hermann, 2012, p. 61)


[anthologie permanente] Franco Fortini


2013-03-27 09:19:34
Dans un court article consacré aux poètes italiens du second XXe siècle, G. Raboni écrivait que Fortini a fourni avec son premier recueil Foglio di via « une sorte de présage de ce que la littérature italienne de ces années aurait pu être et n’a pas été, comme le point de départ paradoxalement concret de quelque chose qui n’a pas eu lieu : la poésie néo-réaliste » (Storia della Letteratura Italiana Garzanti, ‘Il Novecento’ II, p. 212). À la différence du Quasimodo de Giorno per giorno, de Pavese, de Scotellaro et de quelques autres, il nous semble que Fortini n’a...


[poètes] Franco Fortini


2013-03-27 09:05:53
Franco Fortini (Lattes) est né à Florence le 10 septembre 1917. Etudes de droit, lectures littéraires, écrit et dessine beaucoup, connaît Giacomo Noventa. Victime des lois raciales, il obtient une licence en Lettres et écrit ses premiers articles littéraires signés Fortini. Appelé sous les drapeaux en 1941, déserte en 1943, réussit à passer en Suisse où il connaît Silone et adhère au Parti Socialiste. Rentré en Italie à la Libération, il collabore avec Vittorini qui fait éditer son premier recueil, Foglio di via, chez Einaudi. Travaille pour le journal socialiste 'Avanti!', connaît Sartre, Antelme, Duras, Vittorio Sereni ; entre chez...


Diérèse 58 | Respirations de la poésie - La pierre et le sel


2013-03-26 11:46:39
Nous publions ce jour, une recension du numéro 58 de la revue Diérèse que nous fait parvenir son directeur Daniel Martinez.See it on Scoop.it, via Revues


[reportages et rencontres]


2013-03-26 10:44:25
Un dialogue entre James Sacré et Béatrice Bonhomme Le samedi 16 mars à 15h, Maison de la Poésie d’Annecy, a eu lieu une lecture et un entretien croisés entre James Sacré et Beatrice Bonhomme. James sacré a lu La Maison abandonnée de Béatrice Bonhomme. Il lui a ensuite posé quelques questions. JS : Dans cet ensemble, La maison abandonnée, que je viens de lire, il y a alternance d’une écriture en vers, et d’une en prose. Pourquoi passer de l’une à l’autre ? Chacune correspond-elle à un thème, à un mouvement prosodique ou autre particuliers… mouvements qui se répondraient, qui...


[reportages et rencontres] « Le partage des voix », Annecy, 15 et 16 mars 2013 /II, autour de Béatrice Bonhomme


2013-03-26 10:44:25
Un dialogue entre James Sacré et Béatrice Bonhomme Le samedi 16 mars à 15h, Maison de la Poésie d’Annecy, a eu lieu une lecture et un entretien croisés entre James Sacré et Beatrice Bonhomme. James sacré a lu La Maison abandonnée de Béatrice Bonhomme. Il lui a ensuite posé quelques questions. JS : Dans cet ensemble, La maison abandonnée, que je viens de lire, il y a alternance d’une écriture en vers, et d’une en prose. Pourquoi passer de l’une à l’autre ? Chacune correspond-elle à un thème, à un mouvement prosodique ou autre particuliers… mouvements qui se répondraient, qui...


[reportages et rencontres] « Le partage des voix », Annecy, 15 et 16 mars 2013 /I, autour de Béatrice Bonhomme


2013-03-26 10:38:38
Jacques Ancet présente Béatrice Bonhomme Un événement organisé dans le cadre du Printemps des poètes par la Maison de la poésie d’Annecy et la bibliothèque d’agglomération Bonlieu, en partenariat avec les Musées de l’agglomération d’Annecy. Les rencontres sont animées par Jacques Ancet et Michel Dunand. Jacques Ancet poète, écrivain et traducteur. Il réside près d’Annecy. Michel Dunand poète, dirige la maison de la poésie et anime, depuis 1984, la revue «Coup de Soleil» (poésie et art). Présentation : Jacques Ancet, le vendredi 15 mars, lors d’un récital a présenté l’œuvre de Béatrice Bonhomme : C’est comme si la mer s’était...


[anthologie permanente] Yves di Manno (3/3)


2013-03-26 10:09:38
Rappel : cette anthologie « spécial Yves di Manno » est publiée en rapport avec l’entretien en trois parties mené avec le poète par Matthieu Gosztola. Entretiens 1, 2, 3 anthologie 1, 2, murmirage (« Coloured plates », Partitions, champs dévastés) [3/3] il traverse le pont blanc de neige quelle voix lui dit de revenir tandis que les magasins ferment ? une voiture s’arrête un homme glisse le long d’un mur tombe dans un fossé un bus fait halte dans le soir et l’emmène la grande place est vide un couple âgé marche à pas lents le vent emporte tout...


[notes sur la création] Pierre Dhainaut


2013-03-26 10:03:32
« (...) sans doute, il n'est pas bon d'imposer des sujets aux poèmes, il vaut mieux se fier à leur trajectoire afin qu'ils disent, à leur manière, indirecte, ce qui nous opprime et qu'ils le franchissent. » Pierre Dhainaut, La parole qui vient en nos paroles, Editions L'herbe qui tremble, 2013, page 69 [choix de Marc Dugardin]


[notes sur la création] Pierre Dhainaut


2013-03-26 10:03:32
« (...) sans doute, il n'est pas bon d'imposer des sujets aux poèmes, il vaut mieux se fier à leur trajectoire afin qu'ils disent, à leur manière, indirecte, ce qui nous opprime et qu'ils le franchissent. » Pierre Dhainaut, La parole qui vient en nos paroles, Editions L'herbe qui tremble, 2013, page 69 [choix de Marc Dugardin]


Diérèse 58 | Respirations de la poésie


2013-03-26 07:00:00
Nous publions ce jour, une recension du numéro 58 de la revue Diérèse que nous fait parvenir son directeur Daniel Martinez. On ne répétera jamais assez combien il accomplit avec Isabelle Lévesque, un travail de fond qui met en exergue des textes importants et porte la poésie à des contrées nécessaires pour la réflexion. Le cinquante-huitième numéro de la revue Diérèse fait la part belle au plasticien et poète Gérard Titus-Carmel qui, avec deux beaux ensembles : « Albâtre »...


Épouser. Stephen. King. de Barbara Manzetti


2013-03-26 00:00:00
  Voici une prose entêtée et généreuse, disloquée et cependant tendue, en laquelle cohabitent plusieurs voix, divers corps, de nombreux objets, des lieux et des époques, des temporalités et des d&...


[notes sur la création] Georges-Arthur Goldschmidt


2013-03-25 10:05:00
Une vie se construit largement sur les lectures fondatrices, sur les lectures de rupture qui inversent le cours de la normalité, qui ramènent, d’en dessous de soi-même, ce qu’on n’osait pas même formuler, à quoi il était interdit de penser » Georges-Arthur Goldschmidt, Le Poing dans la bouche, Verdier, 2004, p. 101


[Feuilleton] « Gradubidus » de Françoise Biger, 13/15


2013-03-25 09:37:21
Rebondindance Donne une impression de bondissement, rebond, pour ne pas dire d’écho et subséquemment perte de sens et de repères, qui assomme. J’ai perdu j’ai mon domicile j’ai Suis sans domicile Fixe n’ai plus de domicile n’ai Domicile trop cher Pour moi peux plus Payer de domicile vis sans Domicile n’ai pas de domicile mais Domiciles moult il y a Beaucoup de vides trop chers Pour moi les domiciles hors Domicile hors De portée de Do Mi Si La Doré domicile perdu dehors Perdu mon emploi j’ai J’ai m’a pris mis dehors mis sans Emploi sans pas beaucoup Peu d’emplois...


[anthologie permanente] Yves di Manno (2/3)


2013-03-25 09:30:38
Rappel : cette anthologie « spécial Yves di Manno » est publiée en rapport avec l’entretien en trois parties mené avec le poète par Matthieu Gosztola. Entretiens 1, 2, 3 anthologie 1 murmirage (« Coloured plates », Partitions, champs dévastés) [2/3] l’enfant saisit une poignée d’olives et un pot de moutarde il n’a pas froid et ne regrette que la monotonie des rues dans la ville semblable à elle-même où je t’attends et tu apparaissais (une main un regard auraient suffi) ta main ton regard auraient suffi mais aujourd’hui tu as tout oublié les chiffres et l’alphabet tu cherches à...


Jean Joubert | un poète aux deux rives


2013-03-25 07:00:00
Jean Joubert est un homme discret et sans histoire, au moins en ce qui concerne son histoire personnelle, car il est aussi une homme à histoires, celles qu’il raconte dans ses romans. Il est né en 1928 dans le Gâtinais, aux environs de Montargis, dans une famille modeste, où raconte-t-il, « Je considère avoir eu une enfance heureuse. Ce qui est une vision paradoxale car j’ai connu la guerre à la fin de mon enfance. J’ai grandi dans un monde...


François Charron


2013-03-24 20:00:00
 on s'installe au même endroit que la veilledes vitrines s'éclairent, d'autres s'éteignentnous marchons tranquillement sur un fil qui n'est pas palpablede très légers flocons s'évanouissent en touchant l'asphalteà la télévision, on discute de la guerre entre deux publicitésl'atmosphère humide, sans que je m'en aperçoive, a coloré mes jouesle dehors est une maison dont on ne peut sortirle vide de notre souffle ne nous aura jamais quittésle vide de notre souffle n'est pas seulquelqu'un se renouvelle au centre de nous-mêmes  L'intraduisible amour.- Écrits des Forges / Le Dé bleu / L'Arbre à Paroles, 1991.- 194 p.François CharronNé en 1952 au Québec. Parmi ses autres recueils : Le fait de vivre ou d'avoir vécu (éd. Les Herbes rouges, 1986) ; La beauté des visages ne pèse pas sur la terre (éd. Écrits des Forges, 1990) ; Le cri de la vierge (Écrits des Forges, 2007) ; Le coeur innombrable (éd. de L'Hexagone, 2009) ; Vocation de la perte (éd. de L'Hexagone, 2012). 


François Charron


2013-03-24 20:00:00
 on s'installe au même endroit que la veilledes vitrines s'éclairent, d'autres s'éteignentnous marchons tranquillement sur un fil qui n'est pas palpablede très légers flocons s'évanouissent en touchant l'asphalteà la télévision, on discute de la guerre entre deux publicitésl'atmosphère humide, sans que je m'en aperçoive, a coloré mes jouesle dehors est une maison dont on ne peut sortirle vide de notre souffle ne nous aura jamais quittésle vide de notre souffle n'est pas seulquelqu'un se renouvelle au centre de nous-mêmes  L'intraduisible amour.- Écrits des Forges / Le Dé bleu / L'Arbre à Paroles, 1991.- 194 p.François CharronNé en 1952 au Québec. Parmi ses autres recueils : Le fait de vivre ou d'avoir vécu (éd. Les Herbes rouges, 1986) ; La beauté des visages ne pèse pas sur la terre (éd. Écrits des Forges, 1990) ; Le cri de la vierge (Écrits des Forges, 2007) ; Le coeur innombrable (éd. de L'Hexagone, 2009) ; Vocation de la perte (éd. de L'Hexagone, 2012). 


Note sur Baudelaire et la musique


2013-03-23 22:24:47
N’est-ce pas avec Baudelaire que la poésie française a commencé de se prétendre pure, de s’isoler définitivement « de toute autre essence qu’elle-même », et de se préoccuper seule de sa propre perfection, afin de reprendre à la musique le bien qu’en … Continuer la lecture →


[Poezibao Hebdo] du samedi 23 mars 2013


2013-03-23 15:51:03
Rappel : agenda, liens, informations sont désormais publiés ici Pour recevoir les mises à jour quotidiennes dans sa boîte aux lettres, voir ici Dernières parutions sur le site : Entretiens •Yves di Manno, avec Matthieu Gosztola, 1 •Yves di Manno, avec Matthieu Gosztola, 2 •Yves di Manno, avec Matthieu Gosztola, 3 Carte blanche •'Gilbert Pastor : aux éditions Unes, sa première monographie', par Alain Paire Notes de lecture •'Comment ça s'appelle' d'Alexis Pelletier, par Antoine Emaz •'Pagine di giorni senza esito, Choix de jours sans suite', de David Mus, par Bruno Fern •'La nuit refermée' de Nicolas Jaen, par Vianney...


[Poezibao a reçu] du samedi 23 mars 2013


2013-03-23 15:41:45
Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. •e.e. Cummings, 1 x 1, traduit et présenté par Jacques Demarcq, La Nerthe, 2013, 10€ •Liliane Giraudon, Xavier Girard, Histoires d’ail, Argol, 2013, 15€ •Peter Gizzi, L’Externationale, traduction de Stéphane Bouquet, « série américaine », Éditions Corti, 2013, 17€ •Cole Swensen, Le nôtre, traduction par Maïtreyi et Nicolas Pesquès, « série américaine », Éditions Corti, 2013, 17€ •Stéphane Nowak Papantoniou, Tentaculeux tuberculaires, al dante, 2013, 15€ •Xavier Serrano, Black Box, al dante, 2013, 20€ •Jean-Luc Favre, Le Registre (anima causa), Les Lettres du Temps, 2013, 22€ •Jean-Luc...


[Poezibao a reçu] du samedi 23 mars 2013


2013-03-23 15:41:45
Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. •e.e. Cummings, 1 x 1, traduit et présenté par Jacques Demarcq, La Nerthe, 2013, 10€ •Liliane Giraudon, Xavier Girard, Histoires d’ail, Argol, 2013, 15€ •Peter Gizzi, L’Externationale, traduction de Stéphane Bouquet, « série américaine », Éditions Corti, 2013, 17€ •Cole Swensen, Le nôtre, traduction par Maïtreyi et Nicolas Pesquès, « série américaine », Éditions Corti, 2013, 17€ •Stéphane Nowak Papantoniou, Tentaculeux tuberculaires, al dante, 2013, 15€ •Xavier Serrano, Black Box, al dante, 2013, 20€ •Jean-Luc Favre, Le Registre (anima causa), Les Lettres du Temps, 2013, 22€ •Jean-Luc...


[notes sur la création] Christian Gabriel Le Guez Ricord


2013-03-22 10:15:26
Gilbert Pastor I Ici, c'est au cours du songe que sont prises les décisions véritables. Ainsi de ces figures comme teintes de la lumière des limbes et des tendresses perdues. Elles semblent ne pas vouloir cesser d'apparaître, glyphes mêmes de la solitude et du désir. Ces êtres consentent à l'irrémédiable, à un désarroi innomé et ils sourient ou appellent de l'œil. Les tons sont délavés, il n'y a plus de temps pour la souffrance et pourtant ces êtres veulent parler, nous parler comme s'ils détenaient un secret. La sphère qu'ils occupent est sans adresse comme l'irrévélable. II Une peinture qui...


[notes sur la création] Christian Gabriel Le Guez Ricord


2013-03-22 10:15:26
Gilbert Pastor I Ici, c'est au cours du songe que sont prises les décisions véritables. Ainsi de ces figures comme teintes de la lumière des limbes et des tendresses perdues. Elles semblent ne pas vouloir cesser d'apparaître, glyphes mêmes de la solitude et du désir. Ces êtres consentent à l'irrémédiable, à un désarroi innomé et ils sourient ou appellent de l'œil. Les tons sont délavés, il n'y a plus de temps pour la souffrance et pourtant ces êtres veulent parler, nous parler comme s'ils détenaient un secret. La sphère qu'ils occupent est sans adresse comme l'irrévélable. II Une peinture qui...


[Entretiens] Yves di Manno, avec Matthieu Gosztola, 3


2013-03-22 09:29:07
Une autre version du monde (troisième partie) Entretien d’Yves di Manno avec Matthieu Gosztola Matthieu Gosztola : Vous posez cette question, dans « L’Autre voix » notamment : « Qui parle ? Entend-on ? ». Qui parle dans le poème quand le poète disparaît pour laisser place à une parole « commune », impersonnelle, tout en autorisant le surgissement d’une langue privée que nul autre que lui ne saurait façonner ? Et c’est peut-être dans Discipline que vous la mettez en situation avec le plus de tranchant. Pouvez-vous revenir sur cette question presque toujours éludée et néanmoins centrale, puis nous...


[anthologie permanente] Yves di Manno (1/3)


2013-03-22 09:15:52
Pour accompagner l’entretien qu’il a mené avec Yves di Manno, Matthieu Gosztola propose d’insérer dans l’anthologie permanente de Poezibao une sélection en trois épisodes. (l’entretien 1 contient trois vers contenus dans le poème ci-dessous) entretien 1, entretien 2 murmirage (« Coloured plates », Partitions, champs dévastés) [1/3] l’enfant mange assis devant une table en ne relevant pas les yeux sur un placard une fenêtre un ciel devinant par-delà les nuages un ange un aigle un cerf-volant déchirant d’un geste sa main comme une feuille de papier parlant devant un mur dont l’affiche s’est décollée courant dans les jardins jusqu’au dôme...


[Feuilleton] « Gradubidus » de Françoise Biger, 12/15


2013-03-22 08:36:00
Parlope Élocution rudement monolithique d’expression teintée de crainte prise sur le vif avant liquidation avant fermeture. Hurlulant t’as les mots t’as qu’à pas qui fault y faut que ça sorte en bloc contre bloc la peur en vrac dans le micro planté en piquet de grève et sortitude d’usine : je sais pas notre avenir tout s’écroule en bref. ° Patachoufème Propulsion d’un mot par accumulation aléatoire d’autres mots de natures différentes, à l’extrême fin d’un discours, dont on s’aperçoit une fois le texte dit ou écrit de son importance dans celui-ci. Ce mot agit comme un révélateur de ce...


Milonga de Shoshana Rappaport


2013-03-22 00:00:00
  L’intensité constante (à propos de Milonga)     Peu de textes ont, autant que celui-ci, montré avec intensité et constance, leur souci de s’élaborer trois fois de manière viv...


[Entretiens] Yves di Manno, avec Matthieu Gosztola, 2


2013-03-21 14:51:13
Une autre version du monde (deuxième partie) Entretien d’Yves di Manno avec Matthieu Gosztola Matthieu Gosztola : La « dramaturgie ancestrale »... Ces mots que vous prononciez au début de notre entretien continuent de résonner en moi. La cruauté semble très présente dans vos textes mais à mon sens il faudrait remplacer ce terme de cruauté par celui d’inhumanité... Pouvez-vous nous parler de l’importance de l’inhumanité dans votre travail ? Yves di Manno : « L’inhumanité fut / mon sujet », lirez-vous au détour d’une adresse à Isabelle Garron recueillie dans Terre ni ciel… Vous touchez là à un point...


David Grossman |


2013-03-21 07:05:55
La femme dans le filet : J’ai été comme découpée Avec des ciseaux aiguisés Dans l’image de ma vie, La glace de la solitude Et du néant Est venue brûler Mes membres. Car j’ai été touchée J’ai été infectée Par le givre Du hasard In Tombé hors du temps, récit pour voix (2011), trad. Emmanuel Moses, © Seuil, 2012, p.65 Ainsi s’exprime, dans le dernier livre de Grossman, une femme privée de la chair de sa chair. « J’ai toujours...


 
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