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Actualités de la poésie française

[reportages et rencontres] « Le partage des voix », Annecy, 15 et 16 mars 2013 /I, autour de Béatrice Bonhomme


2013-03-26 10:38:38
Jacques Ancet présente Béatrice Bonhomme Un événement organisé dans le cadre du Printemps des poètes par la Maison de la poésie d’Annecy et la bibliothèque d’agglomération Bonlieu, en partenariat avec les Musées de l’agglomération d’Annecy. Les rencontres sont animées par Jacques Ancet et Michel Dunand. Jacques Ancet poète, écrivain et traducteur. Il réside près d’Annecy. Michel Dunand poète, dirige la maison de la poésie et anime, depuis 1984, la revue «Coup de Soleil» (poésie et art). Présentation : Jacques Ancet, le vendredi 15 mars, lors d’un récital a présenté l’œuvre de Béatrice Bonhomme : C’est comme si la mer s’était...


[anthologie permanente] Yves di Manno (3/3)


2013-03-26 10:09:38
Rappel : cette anthologie « spécial Yves di Manno » est publiée en rapport avec l’entretien en trois parties mené avec le poète par Matthieu Gosztola. Entretiens 1, 2, 3 anthologie 1, 2, murmirage (« Coloured plates », Partitions, champs dévastés) [3/3] il traverse le pont blanc de neige quelle voix lui dit de revenir tandis que les magasins ferment ? une voiture s’arrête un homme glisse le long d’un mur tombe dans un fossé un bus fait halte dans le soir et l’emmène la grande place est vide un couple âgé marche à pas lents le vent emporte tout...


[notes sur la création] Pierre Dhainaut


2013-03-26 10:03:32
« (...) sans doute, il n'est pas bon d'imposer des sujets aux poèmes, il vaut mieux se fier à leur trajectoire afin qu'ils disent, à leur manière, indirecte, ce qui nous opprime et qu'ils le franchissent. » Pierre Dhainaut, La parole qui vient en nos paroles, Editions L'herbe qui tremble, 2013, page 69 [choix de Marc Dugardin]


[notes sur la création] Pierre Dhainaut


2013-03-26 10:03:32
« (...) sans doute, il n'est pas bon d'imposer des sujets aux poèmes, il vaut mieux se fier à leur trajectoire afin qu'ils disent, à leur manière, indirecte, ce qui nous opprime et qu'ils le franchissent. » Pierre Dhainaut, La parole qui vient en nos paroles, Editions L'herbe qui tremble, 2013, page 69 [choix de Marc Dugardin]


Diérèse 58 | Respirations de la poésie


2013-03-26 07:00:00
Nous publions ce jour, une recension du numéro 58 de la revue Diérèse que nous fait parvenir son directeur Daniel Martinez. On ne répétera jamais assez combien il accomplit avec Isabelle Lévesque, un travail de fond qui met en exergue des textes importants et porte la poésie à des contrées nécessaires pour la réflexion. Le cinquante-huitième numéro de la revue Diérèse fait la part belle au plasticien et poète Gérard Titus-Carmel qui, avec deux beaux ensembles : « Albâtre »...


Épouser. Stephen. King. de Barbara Manzetti


2013-03-26 00:00:00
  Voici une prose entêtée et généreuse, disloquée et cependant tendue, en laquelle cohabitent plusieurs voix, divers corps, de nombreux objets, des lieux et des époques, des temporalités et des d&...


[notes sur la création] Georges-Arthur Goldschmidt


2013-03-25 10:05:00
Une vie se construit largement sur les lectures fondatrices, sur les lectures de rupture qui inversent le cours de la normalité, qui ramènent, d’en dessous de soi-même, ce qu’on n’osait pas même formuler, à quoi il était interdit de penser » Georges-Arthur Goldschmidt, Le Poing dans la bouche, Verdier, 2004, p. 101


[Feuilleton] « Gradubidus » de Françoise Biger, 13/15


2013-03-25 09:37:21
Rebondindance Donne une impression de bondissement, rebond, pour ne pas dire d’écho et subséquemment perte de sens et de repères, qui assomme. J’ai perdu j’ai mon domicile j’ai Suis sans domicile Fixe n’ai plus de domicile n’ai Domicile trop cher Pour moi peux plus Payer de domicile vis sans Domicile n’ai pas de domicile mais Domiciles moult il y a Beaucoup de vides trop chers Pour moi les domiciles hors Domicile hors De portée de Do Mi Si La Doré domicile perdu dehors Perdu mon emploi j’ai J’ai m’a pris mis dehors mis sans Emploi sans pas beaucoup Peu d’emplois...


[anthologie permanente] Yves di Manno (2/3)


2013-03-25 09:30:38
Rappel : cette anthologie « spécial Yves di Manno » est publiée en rapport avec l’entretien en trois parties mené avec le poète par Matthieu Gosztola. Entretiens 1, 2, 3 anthologie 1 murmirage (« Coloured plates », Partitions, champs dévastés) [2/3] l’enfant saisit une poignée d’olives et un pot de moutarde il n’a pas froid et ne regrette que la monotonie des rues dans la ville semblable à elle-même où je t’attends et tu apparaissais (une main un regard auraient suffi) ta main ton regard auraient suffi mais aujourd’hui tu as tout oublié les chiffres et l’alphabet tu cherches à...


Jean Joubert | un poète aux deux rives


2013-03-25 07:00:00
Jean Joubert est un homme discret et sans histoire, au moins en ce qui concerne son histoire personnelle, car il est aussi une homme à histoires, celles qu’il raconte dans ses romans. Il est né en 1928 dans le Gâtinais, aux environs de Montargis, dans une famille modeste, où raconte-t-il, « Je considère avoir eu une enfance heureuse. Ce qui est une vision paradoxale car j’ai connu la guerre à la fin de mon enfance. J’ai grandi dans un monde...


François Charron


2013-03-24 20:00:00
 on s'installe au même endroit que la veilledes vitrines s'éclairent, d'autres s'éteignentnous marchons tranquillement sur un fil qui n'est pas palpablede très légers flocons s'évanouissent en touchant l'asphalteà la télévision, on discute de la guerre entre deux publicitésl'atmosphère humide, sans que je m'en aperçoive, a coloré mes jouesle dehors est une maison dont on ne peut sortirle vide de notre souffle ne nous aura jamais quittésle vide de notre souffle n'est pas seulquelqu'un se renouvelle au centre de nous-mêmes  L'intraduisible amour.- Écrits des Forges / Le Dé bleu / L'Arbre à Paroles, 1991.- 194 p.François CharronNé en 1952 au Québec. Parmi ses autres recueils : Le fait de vivre ou d'avoir vécu (éd. Les Herbes rouges, 1986) ; La beauté des visages ne pèse pas sur la terre (éd. Écrits des Forges, 1990) ; Le cri de la vierge (Écrits des Forges, 2007) ; Le coeur innombrable (éd. de L'Hexagone, 2009) ; Vocation de la perte (éd. de L'Hexagone, 2012). 


François Charron


2013-03-24 20:00:00
 on s'installe au même endroit que la veilledes vitrines s'éclairent, d'autres s'éteignentnous marchons tranquillement sur un fil qui n'est pas palpablede très légers flocons s'évanouissent en touchant l'asphalteà la télévision, on discute de la guerre entre deux publicitésl'atmosphère humide, sans que je m'en aperçoive, a coloré mes jouesle dehors est une maison dont on ne peut sortirle vide de notre souffle ne nous aura jamais quittésle vide de notre souffle n'est pas seulquelqu'un se renouvelle au centre de nous-mêmes  L'intraduisible amour.- Écrits des Forges / Le Dé bleu / L'Arbre à Paroles, 1991.- 194 p.François CharronNé en 1952 au Québec. Parmi ses autres recueils : Le fait de vivre ou d'avoir vécu (éd. Les Herbes rouges, 1986) ; La beauté des visages ne pèse pas sur la terre (éd. Écrits des Forges, 1990) ; Le cri de la vierge (Écrits des Forges, 2007) ; Le coeur innombrable (éd. de L'Hexagone, 2009) ; Vocation de la perte (éd. de L'Hexagone, 2012). 


Note sur Baudelaire et la musique


2013-03-23 22:24:47
N’est-ce pas avec Baudelaire que la poésie française a commencé de se prétendre pure, de s’isoler définitivement « de toute autre essence qu’elle-même », et de se préoccuper seule de sa propre perfection, afin de reprendre à la musique le bien qu’en … Continuer la lecture →


[Poezibao Hebdo] du samedi 23 mars 2013


2013-03-23 15:51:03
Rappel : agenda, liens, informations sont désormais publiés ici Pour recevoir les mises à jour quotidiennes dans sa boîte aux lettres, voir ici Dernières parutions sur le site : Entretiens •Yves di Manno, avec Matthieu Gosztola, 1 •Yves di Manno, avec Matthieu Gosztola, 2 •Yves di Manno, avec Matthieu Gosztola, 3 Carte blanche •'Gilbert Pastor : aux éditions Unes, sa première monographie', par Alain Paire Notes de lecture •'Comment ça s'appelle' d'Alexis Pelletier, par Antoine Emaz •'Pagine di giorni senza esito, Choix de jours sans suite', de David Mus, par Bruno Fern •'La nuit refermée' de Nicolas Jaen, par Vianney...


[Poezibao a reçu] du samedi 23 mars 2013


2013-03-23 15:41:45
Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. •e.e. Cummings, 1 x 1, traduit et présenté par Jacques Demarcq, La Nerthe, 2013, 10€ •Liliane Giraudon, Xavier Girard, Histoires d’ail, Argol, 2013, 15€ •Peter Gizzi, L’Externationale, traduction de Stéphane Bouquet, « série américaine », Éditions Corti, 2013, 17€ •Cole Swensen, Le nôtre, traduction par Maïtreyi et Nicolas Pesquès, « série américaine », Éditions Corti, 2013, 17€ •Stéphane Nowak Papantoniou, Tentaculeux tuberculaires, al dante, 2013, 15€ •Xavier Serrano, Black Box, al dante, 2013, 20€ •Jean-Luc Favre, Le Registre (anima causa), Les Lettres du Temps, 2013, 22€ •Jean-Luc...


[Poezibao a reçu] du samedi 23 mars 2013


2013-03-23 15:41:45
Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. •e.e. Cummings, 1 x 1, traduit et présenté par Jacques Demarcq, La Nerthe, 2013, 10€ •Liliane Giraudon, Xavier Girard, Histoires d’ail, Argol, 2013, 15€ •Peter Gizzi, L’Externationale, traduction de Stéphane Bouquet, « série américaine », Éditions Corti, 2013, 17€ •Cole Swensen, Le nôtre, traduction par Maïtreyi et Nicolas Pesquès, « série américaine », Éditions Corti, 2013, 17€ •Stéphane Nowak Papantoniou, Tentaculeux tuberculaires, al dante, 2013, 15€ •Xavier Serrano, Black Box, al dante, 2013, 20€ •Jean-Luc Favre, Le Registre (anima causa), Les Lettres du Temps, 2013, 22€ •Jean-Luc...


[notes sur la création] Christian Gabriel Le Guez Ricord


2013-03-22 10:15:26
Gilbert Pastor I Ici, c'est au cours du songe que sont prises les décisions véritables. Ainsi de ces figures comme teintes de la lumière des limbes et des tendresses perdues. Elles semblent ne pas vouloir cesser d'apparaître, glyphes mêmes de la solitude et du désir. Ces êtres consentent à l'irrémédiable, à un désarroi innomé et ils sourient ou appellent de l'œil. Les tons sont délavés, il n'y a plus de temps pour la souffrance et pourtant ces êtres veulent parler, nous parler comme s'ils détenaient un secret. La sphère qu'ils occupent est sans adresse comme l'irrévélable. II Une peinture qui...


[notes sur la création] Christian Gabriel Le Guez Ricord


2013-03-22 10:15:26
Gilbert Pastor I Ici, c'est au cours du songe que sont prises les décisions véritables. Ainsi de ces figures comme teintes de la lumière des limbes et des tendresses perdues. Elles semblent ne pas vouloir cesser d'apparaître, glyphes mêmes de la solitude et du désir. Ces êtres consentent à l'irrémédiable, à un désarroi innomé et ils sourient ou appellent de l'œil. Les tons sont délavés, il n'y a plus de temps pour la souffrance et pourtant ces êtres veulent parler, nous parler comme s'ils détenaient un secret. La sphère qu'ils occupent est sans adresse comme l'irrévélable. II Une peinture qui...


[Entretiens] Yves di Manno, avec Matthieu Gosztola, 3


2013-03-22 09:29:07
Une autre version du monde (troisième partie) Entretien d’Yves di Manno avec Matthieu Gosztola Matthieu Gosztola : Vous posez cette question, dans « L’Autre voix » notamment : « Qui parle ? Entend-on ? ». Qui parle dans le poème quand le poète disparaît pour laisser place à une parole « commune », impersonnelle, tout en autorisant le surgissement d’une langue privée que nul autre que lui ne saurait façonner ? Et c’est peut-être dans Discipline que vous la mettez en situation avec le plus de tranchant. Pouvez-vous revenir sur cette question presque toujours éludée et néanmoins centrale, puis nous...


[anthologie permanente] Yves di Manno (1/3)


2013-03-22 09:15:52
Pour accompagner l’entretien qu’il a mené avec Yves di Manno, Matthieu Gosztola propose d’insérer dans l’anthologie permanente de Poezibao une sélection en trois épisodes. (l’entretien 1 contient trois vers contenus dans le poème ci-dessous) entretien 1, entretien 2 murmirage (« Coloured plates », Partitions, champs dévastés) [1/3] l’enfant mange assis devant une table en ne relevant pas les yeux sur un placard une fenêtre un ciel devinant par-delà les nuages un ange un aigle un cerf-volant déchirant d’un geste sa main comme une feuille de papier parlant devant un mur dont l’affiche s’est décollée courant dans les jardins jusqu’au dôme...


[Feuilleton] « Gradubidus » de Françoise Biger, 12/15


2013-03-22 08:36:00
Parlope Élocution rudement monolithique d’expression teintée de crainte prise sur le vif avant liquidation avant fermeture. Hurlulant t’as les mots t’as qu’à pas qui fault y faut que ça sorte en bloc contre bloc la peur en vrac dans le micro planté en piquet de grève et sortitude d’usine : je sais pas notre avenir tout s’écroule en bref. ° Patachoufème Propulsion d’un mot par accumulation aléatoire d’autres mots de natures différentes, à l’extrême fin d’un discours, dont on s’aperçoit une fois le texte dit ou écrit de son importance dans celui-ci. Ce mot agit comme un révélateur de ce...


Milonga de Shoshana Rappaport


2013-03-22 00:00:00
  L’intensité constante (à propos de Milonga)     Peu de textes ont, autant que celui-ci, montré avec intensité et constance, leur souci de s’élaborer trois fois de manière viv...


[Entretiens] Yves di Manno, avec Matthieu Gosztola, 2


2013-03-21 14:51:13
Une autre version du monde (deuxième partie) Entretien d’Yves di Manno avec Matthieu Gosztola Matthieu Gosztola : La « dramaturgie ancestrale »... Ces mots que vous prononciez au début de notre entretien continuent de résonner en moi. La cruauté semble très présente dans vos textes mais à mon sens il faudrait remplacer ce terme de cruauté par celui d’inhumanité... Pouvez-vous nous parler de l’importance de l’inhumanité dans votre travail ? Yves di Manno : « L’inhumanité fut / mon sujet », lirez-vous au détour d’une adresse à Isabelle Garron recueillie dans Terre ni ciel… Vous touchez là à un point...


David Grossman |


2013-03-21 07:05:55
La femme dans le filet : J’ai été comme découpée Avec des ciseaux aiguisés Dans l’image de ma vie, La glace de la solitude Et du néant Est venue brûler Mes membres. Car j’ai été touchée J’ai été infectée Par le givre Du hasard In Tombé hors du temps, récit pour voix (2011), trad. Emmanuel Moses, © Seuil, 2012, p.65 Ainsi s’exprime, dans le dernier livre de Grossman, une femme privée de la chair de sa chair. « J’ai toujours...


[notes sur la création] Jean Starobinski


2013-03-20 09:58:06
[Jean Starobinski évoque ici les lectures poétiques à haute voix de Paul Celan] « L’ayant écouté lire ses poèmes, j’ai noté hâtivement : [...] Toute sécurité retirée. Respirant par la grâce de l’irrespirable. Pourtant le tracé acéré, la mélodie envoûtante des syllabes, la distribution souveraine des timbres et des accents [...] ? Loi des balancements fluides, des symétries, des oppositions : rigoureuse comme la géométrie du cristal [...]. Même quand la parole ne peut plus habiter le monde, ni le poète habiter sa parole. Le poème est impérieusement vocal [...]. Pureté de la syllabe vibrante, sans défense, exposée à l’énorme...


[notes sur la création] Jean Starobinski


2013-03-20 09:58:06
[Jean Starobinski évoque ici les lectures poétiques à haute voix de Paul Celan] « L’ayant écouté lire ses poèmes, j’ai noté hâtivement : Ni la bouche qui gouverne les mots, ni les mots dictés par les dieux sûrs. Toute sécurité retirée. Respirant par la grâce de l’irrespirable. Pourtant le tracé acéré, la mélodie envoûtante des syllabes, la distribution souveraine des timbres et des accents. Cette mélodie est-elle vestige d’anciennes harmonies ; battement, dans la mémoire, de l’écho d’un monde où la parole était souveraine ? Ou bien est-elle, cette mélodie, la loi toujours en éveil, la forme inéluctable de l’énergie...


[Entretiens] Yves di Manno, avec Matthieu Gosztola, 1


2013-03-20 09:56:19
Une autre version du monde (première partie) Entretien d’Yves di Manno avec Matthieu Gosztola Matthieu Gosztola : Étang date de 1990. Cet ensemble de poèmes a été inséré dans Partitions paru cinq ans plus tard. Vous le republiez dans Un Pré, chemin vers en 2003, avec quelques modifications qui en font une publication nouvelle. Comme s'il avait fallu treize ans pour que ces poèmes trouvent leur véritable origine. Pouvez-vous revenir en détail sur quelques-uns de ces changements ? Pourquoi, par exemple, avoir transformé « Dans la demeure / De notre propre / Effacement » en « Dans la demeure /...


[Feuilleton] « Gradubidus » de Françoise Biger, 11/15


2013-03-20 09:44:36
Marquetise Envahissement par les marques commercialement réputées, de l’espace sémantique, puis comportemental, puis mental pour bien finir. Ericsonné à la bourre ce matin, tgv je macdonalde mon kellogs tout debout. Loréalé, giletté de près, niké à quatre épingles, je toyote fissa le bouygues suburbain à fond la caisse direction mon espace bureausine open space pour journée continue quasi. Trop fissa d’ailleurs, rapport la bourre et qui dit fissa, dit consomma : voyant au rouge, horizon panne sèche. Clignotant, je bifurque faire un total ras bord, mastercarde la douloureuse et rebouygues à donf ouf ! Car depuis un quart d’heure me...


[anthologie permanente] Daniel Falb


2013-03-20 09:35:36
STAINED SUSTAINED I : nouvelles natures mortes (first) l’application de reflets lumineux impliquait apparemment un travail sur les couches supérieures qui durcissaient vite. une nature morte de marchandises périssables s’obtenait donc par un blocage soudain du mouvement, et par là de tout le domaine-source. en même temps chaque ami avait sa propre fenêtre temporelle par laquelle on pouvait visionner comment il s’habillait. la position de sa classe comme tâche de notre management. que dans toute notre vie nous n’aurions plus l’occasion de voir une pomme trop mûre. examinons la structure nuageuse du fond que nous considérions comme un substrat sur...


[poètes] Daniel Falb


2013-03-20 09:31:59
Daniel Falb est un poète allemand né en 1977 à Kassel (ville de la plus grande exposition internationale d’art contemporain), il habite à Berlin. A étudié la physique et la philosophie. Ses publications sont liées aux récentes éditions Kook dont les livres ont de jolies couvertures au design multicolore conçues par de jeunes graphistes postmodernes. Daniel Falb est aussi parfois actif dans la blogosphère littéraire avec d’autres poètes de sa génération comme Monika Rinck ou Ann Cotten. Sa poésie produit des fragments de flux de conscience désincarnée dont la transe fascinée par la complexité de l’hypercontemporain n’empêche pas une composante...


[poètes] Daniel Falb


2013-03-20 09:31:59
Daniel Falb est un poète allemand né en 1977 à Kassel (ville de la plus grande exposition internationale d’art contemporain), il habite à Berlin. A étudié la physique et la philosophie. Ses publications sont liées aux récentes éditions Kook dont les livres ont de jolies couvertures au design multicolore conçues par de jeunes graphistes postmodernes. Daniel Falb est aussi parfois actif dans la blogosphère littéraire avec d’autres poètes de sa génération comme Monika Rinck ou Ann Cotten. Sa poésie produit des fragments de flux de conscience désincarnée dont la transe fascinée par la complexité de l’hypercontemporain n’empêche pas une composante...


Les Enfances Chino de Christian Prigent (2)


2013-03-20 00:00:00
  Le renouveau Prigent            J’imagine ( ?) la naissance de ton livre : — Monsieur Prigent, parlez-nous de Goya, voulez-vous bien ? — Oui oui oui, c&rsquo...


[notes sur la création] Georges-Arthur Goldschmidt


2013-03-19 09:41:42
« Tous les écrits n’ont peut-être jamais cessé de tenter de capter l’insaisissable, l’irréductibilité de la personne à la chose que Paul Valéry avait vue chez Goethe et qui alimente le fond de toute écriture et le sauve de l’idée des fins dernières. “Tout se ramasse en un point unique dont nous sentons qu’on pourrait se rapprocher de plus en plus quoiqu’il faille désespérer d’y atteindre. En ce point est quelque chose de simple, d’infiniment simple, de si extraordinairement simple que le philosophe n’a jamais réussi à le dire. Et c’est pourquoi il a parlé toute sa vie ” écrit...


Témoignage de Charles Reznikoff


2013-03-19 00:00:00
  « Certaines choses nous entourent… »       « La pure énonciation des faits expose – comme une source de lumière crue expose un objet au regard – et le po&egr...


Les Sonnets de Ted Berrigan


2013-03-19 00:00:00
    Nice to read you !   Nous devons à Martin Richet la traduction du livre de Ted Berrigan, The Sonnets, un livre qui est paru la première fois en 1964, à New York, alors que Berrigan avait trente ans. C&...


Témoignage de Charles Reznikoff


2013-03-19 00:00:00
  « Certaines choses nous entourent… »       « La pure énonciation des faits expose – comme une source de lumière crue expose un objet au regard – et le po&egr...


[Feuilleton] « Gradubidus » de Françoise Biger, 10/15


2013-03-18 09:45:00
Inorexie ou quetutetournecomtuveux Quelle que soit la façon dont sont agencés les mots dans une phrase ou les syllabes dans les mots d’une phrase, le sens de la dite phrase, de même que la situation qu’elle évoque resteront invariables en définitive. Les banques attaquent les pays par la spéculation. Les banques par les pays attaquent la spéculation. Par les pays les la banque spéculation la attaquent. Attaquent les spéculation par la banque les pays. Banculation les quequent la pattapar. Les banculation quequent la patta ayspé. Parla quepa speculata tionys banquentles. Specuques banatta paylation parlaquent. Quescula lespays lespequent la parnattaba. La...


[notes sur la création] Paul Valéry


2013-03-18 09:38:48
« La poésie n’est que la littérature réduite à l’essentiel de son principe actif. On l’a purgée des idoles de toute espèce et des illusions réalistes ; de l’équivoque possible entre le langage de la « vérité » et le langage de la « création », etc. » Paul Valéry, Cahiers, T. VI, éditions fac-simile du CNRS, p. 564.


[notes sur la création] Paul Valéry


2013-03-18 09:38:48
« La poésie n’est que la littérature réduite à l’essentiel de son principe actif. On l’a purgée des idoles de toute espèce et des illusions réalistes ; de l’équivoque possible entre le langage de la « vérité » et le langage de la « création », etc. » Paul Valéry, Cahiers, T. VI, éditions fac-simile du CNRS, p. 564.


[anthologie permanente] Silvia Baron Supervielle


2013-03-18 09:34:34
Les éditions Arfuyen publient Sur le Fleuve, qui a reçu le Prix de Littérature Jean Arp. sortir d’ici afin que le temps dehors trouve asile dedans ○ la voix connaît un rythme qui la cherche et me tient à l’écart ○ l’heure d’attendre cesse lorsque le soir tombe le moment de partir cède quand le dernier reflux remporte les reflets rien ne ramènera le feu ni orages ni ténèbres de l’enfer au bord du sable ○ dans cette situation de langue jumelle dont les échos attrapent une insolite formule illisible à son silence suspendus ○ entre des jours et des...


 
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