poesie
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Actualités de la poésie française

La musique inconnue


2013-04-12 13:08:16
Nouveau livre publié aux éditions José Corti dans la collection « En lisant en écrivant » La musique me reste inconnue. Je ne suis pas musicien, et le corps du seul instrument dont je joue est rempli d’encre noire… Aussi ne lira-t-on … Continuer la lecture →


Les écorces des mots


2013-04-12 12:49:50
D’un voyage en Europe centrale, effectué en 2011, Sylvie Saliceti a rapporté ce livre de mémoire et de témoignage, « Je compte les écorces de mes mots » (Rougerie, 2013), une suite de poèmes qu’elle pourrait avoir écrits à même les écorces … Continuer la lecture →


Poème en regard


2013-04-12 10:47:14
Laure Albin-Guillot, 1879-1962, fut dans les années 1920-1940 une figure incontournable de la photogra­phie. Le Musée du jeu de Paume nous offre, cette saison, l'occasion de la découvrir ou de la redécouvrir dans toute son originalité et sa modernité, du 26 février au 12 mai 2013. Il met à l'honneur ses nus féminins et masculins aussi remarquables par le cadrage et l'angle des prises de vue que par leur expressivité et leur sensualité. Il poursuit avec nombre d'œuvres réalisées à...


[notes sur la création] Pierre Reverdy


2013-04-12 09:58:32
« On croit que le plus grand artiste est celui qui sent, qui perçoit, qui observe le plus vivement, le plus profondément, le plus nettement. Non, le plus grand artiste est celui qui exprime le plus fortement, le plus justement, ce que parfois il ne perçoit que le plus confusément. Le rôle propre de l’artiste n’est pas la sensation, c’est l’expression, au détriment parfois de tout le reste. L’artiste est une machine à exprimer. » Pierre Reverdy, En vrac, 1929, cité par Antoine Emaz : « Approche d’une poétique par les notes » (Pierre Reverdy), dans Regards sur la poésie...


[anthologie permanente] Jean-Pierre Verheggen


2013-04-12 09:56:42
Jean-Pierre Verheggen publie Un jour, je serai prix Nobelge, aux éditions Gallimard. Extrait du chapitre 3, « Professions et petits métiers d’appoint, exercés parallèlement à mes activités d’écrivain » Couchettiste contrôleur sur les TTPV Oui ! Les TTPV ! Les Trains Touristiques à Petite Vitesse ! Comme dans les siècles passés ! Les tortillards – les vrais !- comme les nommait Marcel Proust qui les adorait ! Les tchouf-tchoufards qui ne vous refilaient pas un de ces insupportables torticolis d’enfer à force – comme il est d’usage aujourd’hui ! – de vous faire mouvoir la tête d’avant en arrière pour...


[En feuilletant] : Jean-Jacques Viton et Annie Zadek


2013-04-11 15:58:22
[En feuilletant] : Jean-Jacques Viton et Annie Zadek Un livre qui arrive par la poste (c’est presque tous les jours !), un premier « contact » (plaisir, agacement, curiosité éveillée) et ces quelques mots, parfois. Ni une note, ni un extrait : une r ubrique libre, sans contrainte, ni de contenu, ni de périodicité. Ce jeudi 11 avril 2013, plaisir de voir arriver les deux premiers livres d’une nouvelle collection, « Les Jockeys camouflés », dirigée par Liliane Giraudon. « Collection de littérature qui se place sous la protection de Pierre Reverdy. Format de poche chic : un écrivain, un...


[anthologie permanente] William Blake


2013-04-10 10:33:28
Réponse de la terre La Terre se redressa Au fond de la nuit terreur & ombre. La lumière se sauva : Froid de pierre sombre ! Ses boucles devinrent gris désespoir. « Au rivage des eaux enfermée Par l’étoile Jalousie je suis surveillée Glace et blancheur Tandis que j’entends qui pleure Le Père des hommes anciens. « L’égoïste père des Hommes ! Le peureux, le cruel, l’égoïste Jaloux ! Le plaisir Que la nuit enchaîne Convient-il aux Jeunes Gens aux Vierges du matin ? « Le printemps cache-t-il sa joie Quand bourgeons et fleurs se déploient ? Et le semeur...


[notes sur la création] Lorine Niedecker


2013-04-09 10:21:01
Travail de poète Grand-père me disait : Apprends un métier J’ai appris à rester à mon bureau à condenser Pas de chômage dans cette condenserie Extrait de Louange du lieu, et autres poèmes, de Lorine Niedecker, Traduit de l’américain par Abigail Lang, Maïtreyi et Nicolas Pesquès. Coédition Corti/Prétexte, p.79 [choix d’Antoine Emaz]


Patricia Cottron-Daubigné | Croquis-Démolition


2013-04-09 07:00:00
Patricia Cottron-Daubigné est professeur de latin dans le marais Poitevin. Elle a publié dans de nombreuses revues telles que Décharge, Friches, Poésie première, Triages, Contre-allée, et plusieurs recueils dans la petite édition, notamment Soc et Foc, Tarabuste et l’Idée Bleue. Ce sont les éditions de la Différence qui ont fait paraître Croquis Démolition. Il s’agit d’un petit livre de prose poétique, moins de cent pages, mais qui pèse son poids d’humanité. L’auteure y fait le récit, avec ses mots de...


Paul Valéry | Le dernier poète classique


2013-04-08 21:56:08
Le 20 juillet 1945, meurt à Paris, Paul Valéry, un monument de la littérature. On lui fait des funérailles nationales, couronnement d’un ensemble de reconnaissances officielles. Né en 1871, à Sète, d’un père corse et d’une mère génoise, il fait des études de droit, commence à écrire de la poésie, influencée par les symbolistes, et en 1894, installé à Paris, il commence à travailler comme rédacteur au ministère de la guerre, où il se lie avec Paul Léautaud. Dans la...


Claude Esteban | Sur


2013-04-08 21:55:36
Récit Voilà que je reprends tout par le début comme s'il me fallait une fois de plus traverser le silence et c'est d'abord beaucoup de bruit dans la tête sans doute les restes d'un vieux rêve que je ne parviens pas à séparer de moi et c'est encore la menace d'un cri toujours plus loin sur la route et les pierres (...) in La mort à distance © Gallimard 2007, p.9 C'est par ces vers que s'ouvre le recueil posthume...


[Carte blanche]


2013-04-08 10:38:43
En tant que musicienne et littéraire, je me suis souvent interrogée sur les liens qui existent entre musique et littérature. De nombreuses lectures de poèmes voient s'ajouter la présence d'un musicien ou d'une musicienne. Mais ce qu'on entend alors, c'est le texte + la musique. Au mieux, la musique met en valeur le texte, souligne des parcelles de lui qui étaient restées inaperçues, dans l'ombre. La question vaut alors d'être posée : lors d'une création qui fait se rejoindre voix et musique, peut-on relier musique et littérature au point de faire que la littérature soit contenue dans la musique, et...


[notes sur la création] Alberto Giacometti


2013-04-08 10:27:42
« Tout ce que je pourrai faire ne sera jamais qu’une pâle image de ce que je vois et ma réussite sera toujours en dessous de mon échec ou peut-être la réussite toujours égale à l’échec. Je ne sais pas si je travaille pour faire quelque chose ou pour savoir pourquoi je ne peux pas faire ce que je voudrais. Peut-être tout cela n’est qu’une manie dont j’ignore les causes ou une compensation pour une déficience quelque part. » Alberto Giacometti, Écrits, Hermann, 1990, p. 84 [choix de Catherine Pomparat (source)]


[anthologie permanente] Ted Berrigan


2013-04-08 10:18:51
XLIV Les feuilles mortes volent plus haut que les poupées ne voient Un chien de garde aboie dans la nuit Des fourmis joyeuses nidifient sur le faîte de mon arbre On ne trouve qu’une mescaline blanchâtre Anne m’écrit des poèmes et s’inquiète de ne pas “y arriver” Ron écrit des poèmes et s’inquiète de ne pas “y arriver” Pat s’inquiète mais ne travaille à rien et Gude s’inquiète pour sa vie sexuelle Nous sommes en 1959, et j’attends le courrier Qui se soucie du mardi (jour de la normalité Jacques Louis David) ? Boston a battu New York trois contre...


[poètes] Ted Berrigan


2013-04-08 09:51:22
Le poète américain Ted Berrigan est né le 15 novembre 1934. « Avec Franck O’Hara, John Ashbery et Ron Padgett, entre autres, il est associé à “l’école de New York des poètes”. Figure centrale du Poetry Project à Saint Mark’s Church-in-the-Bowery, dans l’East Village, Ted Berrigan a fondé dès 1963 la revue littéraire “C” et la maison d’édition “C Press”. Les Sonnets, son premier livre, publié en 1964, est devenu un classique de la poésie américaine, renouvelant la forme du sonnet et inspirant de nouvelles générations de poètes. “Lire Les Sonnets, écrit John Ashbery, c’est sentir ce que sera le...


Claude Esteban | sur


2013-04-08 07:00:00
Récit Voilà que je reprends tout par le début comme s'il me fallait une fois de plus traverser le silence et c'est d'abord beaucoup de bruit dans la tête sans doute les restes d'un vieux rêve que je ne parviens pas à séparer de moi et c'est encore la menace d'un cri toujours plus loin sur la route et les pierres (...) in La mort à distance © Gallimard 2007, p.9 C'est par ces vers que s'ouvre le recueil posthume...


[Poezibao Hebdo] du samedi 6 avril 2013


2013-04-06 10:02:25
Rappel : agenda, liens, informations sont désormais publiés ici Pour recevoir les mises à jour quotidiennes dans sa boîte aux lettres, voir ici Dernières parutions sur le site : Notes de lecture •'La Quatrième prose' d'Ossip Mandelstam, par Alain Paire •'Ces choses-là' de Marianne Alphant, par Anne Malaprade •'Merveille' et 'depuis qu'il n'y a plus de papillons sur terre il n'y a plus d'anges musiciens dans le ciel' de Pierre Garnier, par Jacques Morin « Anthologie permanente » •Auxeméry (avec Cummings et J. Demarcq) •Léon Deubel •Liliane Giraudon et Xavier Girard Anthologie « notes sur la création » •Nietzsche •Philippe...


[Poezibao a reçu] du samedi 6 avril 2013


2013-04-06 09:53:14
Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. •Anne-Marie Albiach, Celui des « lames », Eric Pesty éditeur, 2013, 9€ •Nicolas Pesquès, La face nord de Juliau, onze, douze, Flammarion, 2013, 18€ •Fernando Pessoa, Proses 1, 1912-1922 et Proses 2, 1923-1935, coll. Lire et Relire, Éditions de la Différence, réédition 2013 (1ère édition, 1988), chaque volume, 19€ - sur le site de l’éditeur •Jean-Claude Pinson, Poéthique, Une autothéorie, Champ Vallon, 2013, 25€ •Pierre Dhainaut, La Parole qui vient en nos paroles, L’Herbe qui tremble, 2013, 18€ - sur le site de l’éditeur •Jacques Rebotier, 22,...


[notes sur la création] Dylan Thomas


2013-04-05 10:15:21
« Le poème est, comme tous les poèmes, sa propre question et réponse, sa propre contradiction, son propre accord. Je demande seulement que ma poésie soit prise littéralement. Le but d'un poème est la marque qu'il imprime. Il est la balle et la cible, le bistouri, la tumeur et le patient. Un poème ne tend qu'à sa propre fin, qui est le dernier vers. Tout ce qui est au-delà est l'affaire problématique de la poésie, pas du poème. » Dylan Thomas, Ce monde est mon partage et celui du démon, traduit de l'anglais et préfacé par Patrick Reumaux, Éd. du...


[anthologie permanente] Liliane Giraudon et Xavier Girard


2013-04-05 10:12:49
Liliane Giraudon et Xavier Girard publient Histoires d’ail aux éditions un petit ouvrage à quatre mains, consacré à l’ail. Le diable d’ail Le geste chaque fois m’enchante. Frotter d’ail un grand saladier rond de Vallauris du plus beau jaune m’accorde au monde. L’idée autant que la vue de la chose me comble. Avant de succomber je n’avais jamais imaginé plus grand bonheur. Vous avez ôté sa chemise au caïeu, l’avez entaillé de peu ou seulement écorché au bord de la tablette et entre pouce et index l’avez tenu fermement puis frottassé en rond contre les parois brillantes avant d’écrabouiller le...


Paul Valéry | le dernier poète classique


2013-04-05 07:28:30
Le 20 juillet 1945, meurt à Paris, Paul Valéry, un monument de la littérature. On lui fait des funérailles nationales, couronnement d’un ensemble de reconnaissances officielles. Né en 1871, à Sète, d’un père corse et d’une mère génoise, il fait des études de droit, commence à écrire de la poésie, influencée par les symbolistes, et en 1894, installé à Paris, il commence à travailler comme rédacteur au ministère de la guerre, où il se lie avec Paul Léautaud. Dans la...


[notes sur la création] Gilbert Pastor


2013-04-03 10:09:25
Je travaille sur des toiles de lin brutes que j'enduis moi-même avec un fond puis tout est mis en œuvre pour arriver à un résultat. Les doigts, les mains interviennent, je dessine et je peins à la fois jusqu'à ce que les premiers personnages puissent sortir d'une sorte de matière et de couleur. C'est la matière qui révèle à mesure les personnages dans la masse du tableau. Je ne commence jamais par un dessin précis, mais je construis et détruis sans cesse pour laisser surgir les formes. Je suis directement tributaire de la matière, elle me donne le chemin à...


[anthologie permanente] Léon Deubel


2013-04-03 09:58:20
Patrick Beurard Valdoye œuvre beaucoup pour la reconnaissance du poète Léon Deubel, disparu en 1913 (il se jeta dans la Marne, à l’âge de 34 ans). On peut lire cet article sur le site Sitaudis ou découvrir le dossier qu’il vient de consacrer au poète dans la dernière livraison de la revue Europe (n° 1008, avril 2013). Je travaille parfois… Je travaille parfois à naître D’un pays veiné de ruisseaux, Populeux de pins et de hêtres Et qui se décoche en oiseaux. C’est une terre recueillie Que la menace des hauteurs Rend grave à l’exemple des vies Sui qui pèse...


[poètes] Léon Deubel


2013-04-03 09:37:22
« Deubel était considéré comme l'un des plus importants poètes de son vivant. Il s'est suicidé un jour de juin 1913, dans la Marne, âgé de 34 ans, à bout d'une vie de chien qu'il voulut consacrer entièrement à la poésie. Il n'eut de cesse qu'il repoussât l'offre familiale réitérée de métier d'épicier de luxe. Disparu aussi après avoir pris soin de détruire ses manuscrits et sa correspondance. Son œuvre - essentiellement de sonnets - publiée de son vivant confidentiellement, fut rééditée en 1914 au Mercure de France. » (lire l’ensemble de ce texte) (Patrick Beurard Valdoye) Poète français, considéré...


[notes sur la création] Philippe Jaccottet


2013-04-02 10:54:41
À propos de poésie : l’essentiel, et le très mystérieux, est qu’il y a une façon de dire “la montagne”, par exemple, qui laisse apparaître (derrière elle, en elle ?) quelque chose comme de l’Être, et une autre qui ne le fait pas. Plus précisément : l’Être serait perceptible là où il y a le moins de “poésie” au sens formel, je veux dire de figures de rhétorique, de métaphores, d’ornements. Il m’a semblé quelquefois, ces dernières années, et j’en ai été frappé, que certains énoncés de faits parmi les plus simples étaient la cime de la poésie. Ainsi ces...


Salah Stétié et les peintres


2013-04-02 07:00:00
Peignant la terre Devant le tableau personne Derrière il y a la terre. Aveugle, noire, verte, aveugle. La terre et ses jardins. Et, au-delà du noir, la pression des couleurs Elles traversent la toile, déchirées déchirantes ¬ filtrées. Ce sont forces et ce sont lambeaux Lambeaux de force, haillons ontologie. Moments de temps morceaux d’espace, et l’inverse : Moments d’espace morceaux de temps, les uns tissant les autres, Atomes. Matière-esprit. Atomes. Danse. Danse. Le monde aveugle trempé de lumière déjà...


[notes sur la création] Nietzsche


2013-04-01 10:48:07
Ce n’est pas pour rien que l’on a été philologue, – on l’est peut-être encore –, ce qui veut dire professeur de lecture lente : — pour finir, on écrit lentement aussi. Maintenant non seulement cela fait partie de mes habitudes, mais c’est aussi mon goût, – un goût plein de malignité, peut-être ? – Ne plus rien écrire, qui ne réduise au désespoir toute espèce de gens “dans l’urgence”. C’est que la philologie est cet art noble, exigeant de qui lui rend honneur une chose avant toute autre : faire un pas de côté, se donner du temps, se...


[anthologie permanente] Auxeméry (avec Cummings et J. Demarcq)


2013-04-01 10:43:43
Auxeméry salue ici la parution d’une nouvelle traduction de e.e. cummings par Jacques Demarcq Afin de saluer la parution de [une fois un] de e. e. cummings traduit par Jacques Demarcq (La Nerthe) pour peu (le printemps aidant que d’humeur à se multiplier par soi- même le lecteur de poèmes se prenne par les sentiments & ayant eu vent que monsieur cummings amer- loquace concocteur de lignes à haute tension avait décidé de parler français d’écrire idem & jouir de soi- même multiple de soi d’urgence qu’il se pose sans peser contre mais pour qu’il s’assoie sans surseoir & s’installe...


[Poezibao Hebdo] du samedi 30 mars 2013


2013-03-30 10:05:57
Rappel : agenda, liens, informations sont désormais publiés ici Pour recevoir les mises à jour quotidiennes dans sa boîte aux lettres, voir ici Dernières parutions sur le site : Reportages et rencontres •« Le partage des voix », Annecy, 15 et 16 mars 2013 /I, autour de Béatrice Bonhomme (présentation par Jacques Ancet) •« Le partage des voix », Annecy, 15 et 16 mars 2013 /II, autour de Béatrice Bonhomme (dialogue avec James Sacré) Notes de lecture •'Où êtes-vous Edward Hopper ? de Béatrice Courraud, par Alain Helissen •'Elégies étranglées' d'Olivier Barbarant, par Ludovic Degroote Feuilleton •« Gradubidus » de...


[Poezibao a reçu] du samedi 30 mars 2013


2013-03-30 09:54:15
Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. •Elke de Rijcke, Västerås, Le Cormier, 2013, 19€, en savoir plus. •Michel Houellebecq, Configuration du dernier rivage, Flammarion, 15€ •Alexis Pelletier, Mains tenues, Amandier, 2013, 15€ •Frank Smith, États de faits, L’Attente, 2013, 9,50€ •Revue Europe, avril 2013, n° 1008, « Walter Benjamin » (et un dossier Léon Deubel par Patrick Beurard-Valdoye), en savoir plus. •Thalia Field, L’Amateur d’oiseaux, côté jardin, traduit de l’anglais (États-Unis) par Vincent Broqua, Olivier Brossard et Abigail Lang, Les presses du Réel, 2013, 15€, en savoir plus. •William Shakespeare, Sonnets, nouvelle traduction...


[notes sur la création] Yves di Manno


2013-03-29 10:35:31
Le travail poétique tel que nous l’entendons vient contredire l’idée du déroulement temporel qui structure nécessairement notre existence. De par cette plongée dans le langage, nous touchons bien – au moins par instants – à des plans de conscience qu’il nous est impossible d’atteindre autrement, hormis peut-être par le biais du rêve : mais ce grand continent reste pour l’essentiel englouti, comme on sait, étant donné le peu de prises que nous avons sur lui et les maigres récoltes que nous en ramenons extrait d’un entretien avec Matthieu Gosztola, pour Poezibao ○ La mise à distance de la conscience ordinaire,...


[anthologie permanente] Michel Houellebecq


2013-03-29 10:20:04
Michel Houellebecq publie Configuration du dernier rivage (parution le 17 avril) Le soir descend, porteur de paix et d’amertume ; Le sang bat dans les veines au rythme ralenti De la fin de journée ; les corps sont abrutis, Demain matin le ciel se couvrira de brume. Un air calme et cuivré circule entre les corps Qui se recouvrent d’huile et sourient à la mort, Programmés dans leurs gènes et dans leurs habitudes ; Un cerf-volant hésite, ivre de solitude. Le soir s’immobilise, le cerf-volant retombe ; L’enfant est devant lui, il contemple la tombe Dans les bâtons brisés, les...


[poètes] Michel Houellebecq


2013-03-29 10:07:32
Poète, essayiste, romancier et réalisateur, Michel Houellebecq est né Michel Thomas à la Réunion, le 26 février 1956 (acte de naissance), ou en 1958 (selon lui)(en savoir plus…)


Maurice Chappaz | Un poète physique


2013-03-29 07:27:46
Mon fils, aime et coupe-toi la langue Mon désir d’elle la fait ressembler à une carafe d’eau glacée qui circule en plein midi à la terrasse d’un café. Mon désir d’elle la pose sur la table telle une cathédrale claire et fragile, le litre et le verre. Mais mes lèvres balbutient de soif et cette transparence est pour mon esprit une nuit au milieu du jour. * Le soleil est fou de la fraîcheur des carafes. Elles s’environnent d’une écorce...


Nuno Júdice |


2013-03-28 07:00:00
Poésie D'où vient-elle – la voix qui nous déchira de l'intérieur, qui apporta la pluie noire de l'automne, et s'enfuit parmi les brouillards et les champs dévorés par les herbes ? Elle était ici – ici à l'intérieur de nous, comme si elle s'était toujours trouvée là ; et nous ne l'entendons pas, comme si elle ne nous parlait pas depuis toujours, là, à l'intérieur de nous. Et maintenant que nous voulons l'entendre, comme si nous l'avions re- connue jadis,...


[notes sur la création] Bourdieu (et Baudelaire)


2013-03-27 09:41:04
« [Baudelaire] dépossède le critique d’art du rôle de juger [...] et lui demande de se soumettre en quelque sorte à l’œuvre, mais avec une intensité tout à fait nouvelle de disponibilité créatrice, attachée à porter au jour l’intention profonde du peintre. » Pierre Bourdieu, Les Règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, Éditions du Seuil, 1992, rééd. « Points », 1998, p. 117-118 (Cité par Michèle Finck in Giacometti et les poètes, Hermann, 2012, p. 61)


[anthologie permanente] Franco Fortini


2013-03-27 09:19:34
Dans un court article consacré aux poètes italiens du second XXe siècle, G. Raboni écrivait que Fortini a fourni avec son premier recueil Foglio di via « une sorte de présage de ce que la littérature italienne de ces années aurait pu être et n’a pas été, comme le point de départ paradoxalement concret de quelque chose qui n’a pas eu lieu : la poésie néo-réaliste » (Storia della Letteratura Italiana Garzanti, ‘Il Novecento’ II, p. 212). À la différence du Quasimodo de Giorno per giorno, de Pavese, de Scotellaro et de quelques autres, il nous semble que Fortini n’a...


[poètes] Franco Fortini


2013-03-27 09:05:53
Franco Fortini (Lattes) est né à Florence le 10 septembre 1917. Etudes de droit, lectures littéraires, écrit et dessine beaucoup, connaît Giacomo Noventa. Victime des lois raciales, il obtient une licence en Lettres et écrit ses premiers articles littéraires signés Fortini. Appelé sous les drapeaux en 1941, déserte en 1943, réussit à passer en Suisse où il connaît Silone et adhère au Parti Socialiste. Rentré en Italie à la Libération, il collabore avec Vittorini qui fait éditer son premier recueil, Foglio di via, chez Einaudi. Travaille pour le journal socialiste 'Avanti!', connaît Sartre, Antelme, Duras, Vittorio Sereni ; entre chez...


[reportages et rencontres]


2013-03-26 10:44:25
Un dialogue entre James Sacré et Béatrice Bonhomme Le samedi 16 mars à 15h, Maison de la Poésie d’Annecy, a eu lieu une lecture et un entretien croisés entre James Sacré et Beatrice Bonhomme. James sacré a lu La Maison abandonnée de Béatrice Bonhomme. Il lui a ensuite posé quelques questions. JS : Dans cet ensemble, La maison abandonnée, que je viens de lire, il y a alternance d’une écriture en vers, et d’une en prose. Pourquoi passer de l’une à l’autre ? Chacune correspond-elle à un thème, à un mouvement prosodique ou autre particuliers… mouvements qui se répondraient, qui...


[reportages et rencontres] « Le partage des voix », Annecy, 15 et 16 mars 2013 /II, autour de Béatrice Bonhomme


2013-03-26 10:44:25
Un dialogue entre James Sacré et Béatrice Bonhomme Le samedi 16 mars à 15h, Maison de la Poésie d’Annecy, a eu lieu une lecture et un entretien croisés entre James Sacré et Beatrice Bonhomme. James sacré a lu La Maison abandonnée de Béatrice Bonhomme. Il lui a ensuite posé quelques questions. JS : Dans cet ensemble, La maison abandonnée, que je viens de lire, il y a alternance d’une écriture en vers, et d’une en prose. Pourquoi passer de l’une à l’autre ? Chacune correspond-elle à un thème, à un mouvement prosodique ou autre particuliers… mouvements qui se répondraient, qui...


 
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